Libye. Tout le monde veut Senoussi

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Arrêté dans la nuit du 16 au 17 mars à l’aéroport de Nouakchott, en Mauritanie, l’ancien chef des services de renseignement libyens, Abdallah Al Senoussi, est réclamé par la justice de plusieurs pays. La Libye, mais aussi la France et la Cour pénale internationale (CPI) ont demandé son extradition. L’Arabie Saoudite et l’Espagne ont aussi demandé à l’interroger, au sujet d’actions commises sur leur sol. Beau-frère de Mouammar Kadhafi, le colonel Senoussi était l’un des piliers du régime déchu. En France, il a déjà été condamné par contumace à la prison à vie pour sa responsabilité présumée dans un attentat terroriste commis contre un avion français en 1989, qui a coûté la vie à 170 personnes. La CPI, elle, l’accuse, entre autres, d’avoir commis, “par l’intermédiaire de l’appareil d’État libyen et des forces de sécurité libyennes, des meurtres et des persécutions de civils constitutifs de crimes contre l’humanité”. Et ce, dès le début de la révolte anti-Kadhafi à la mi-février 2011, en particulier à Tripoli, Benghazi et Misrata.

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