Suite à un incendie criminel dans une mosquée de Bruxelles, un imam chiite marocain a trouvé la mort. Selon les premiers éléments de l’enquête, les motifs de cet acte seraient religieux.
Lundi 19 mars, une foule compacte de fidèles accompagnait la dépouille de l’imam Abdellah Dahdouh, inhumée au cimetière de Tanger. Ce religieux chiite marocain a trouvé la mort le 12 mars dernier dans un incendie criminel perpétré à la mosquée Rida, située dans le quartier d’Anderlecht à Bruxelles. L’auteur présumé de cet acte, intercepté sur les lieux du crime par deux personnes qui y faisaient leur prière, est soupçonné d’avoir mis le feu à la mosquée, provoquant la mort de Abdellah Dahdouh par asphyxie. On ne sait que peu de choses sur le suspect —dont même la nationalité n’a pas été révélée—, à part qu’il est âgé d’une trentaine d’années et qu’il a avoué aux enquêteurs qu’il a agi seul dans le but d’“intimider la communauté chiite de Bruxelles”, “responsable” selon lui des tueries contre le peuple syrien. Plusieurs représentants de la communauté chiite marocaine de la capitale belge ont fait le déplacement à Tanger pour rendre un dernier hommage à la victime. L’enterrement a nécessité le déploiement d’un large dispositif de sécurité, afin de parer à tout affrontement éventuel entre chiites et salafistes tangérois. L’assassin présumé de l’imam a été poursuivi par le Parquet de Bruxelles pour incendie volontaire ayant entraîné la mort d’une personne avec circonstances aggravantes, l’acte ayant été commis pour des motifs religieux.
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