Après le référendum constitutionnel, où le “oui” l’a largement emporté, Bachar Al Assad a annoncé la tenue d’élections législatives pour le 7 mai. Initialement prévues pour novembre 2011, ces élections ont été accueillies sans enthousiasme par la communauté internationale. Les Etats-Unis ont ainsi jugé “ridicule” d’organiser des élections “au milieu des violences” qui, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) ont fait 43 morts, dont de nombreux soldats et des membres des forces de sécurité, rien que le 13 mars, jour de l’annonce présidentielle. Selon le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), quelque 30 000 réfugiés et 200 000 déplacés syriens ont fui les violences dans leur pays depuis le début de la répression. Human Rights Watch accuse Damas de poser des mines le long de ses frontières avec le Liban et la Turquie, sur des itinéraires empruntés par ces réfugiés fuyant le pays.
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