A l’affiche. La guerre, le cheval et Spielberg

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Cela aurait pu être l’histoire, belle mais banale, de l’amitié d’un homme et d’un cheval. Oui, mais… le réalisateur s’appelle Steven Spielberg, et l’animal n’est qu’un prétexte pour s’interroger sur la barbarie humaine en temps de conflit. Quand la Première guerre mondiale éclate, en 1914, Albert, un jeune fermier anglais, voit son cheval partir au front, pour appuyer l’armée anglaise dans cette guerre anachronique, où la cavalerie existe encore, mais où, pour la première fois, les chars et les armes chimiques sont utilisés. Alors que le jeune homme s’engage volontairement pour retrouver son animal, celui-ci est capturé par les troupes allemandes ennemies… Quelques mois après la sortie de Tintin : Le secret de la Licorne, on retrouve Spielberg dans un genre qui lui ressemble plus : une aventure épique, avec des scènes de batailles grandioses, et une histoire émouvante. S’il a tenté de faire de ce Cheval de guerre un conte pour enfants “à partir de 8 ans”, le réalisateur de E.T. s’adresse à tous les publics, en montrant avec justesse, et pendant 2h30, l’absurde hécatombe humaine qu’est la guerre. Sur ce thème, Spielberg avait déjà réalisé les très beaux La Liste de Schindler et Il faut sauver le soldat Ryan. Ce dernier long-métrage est du même acabit.

Cheval de guerre, de Steven Spielberg au Mégarama

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