Le nouveau parlement iranien restera largement dominé par les conservateurs qui se réclament du Guide suprême, Ali Khamenei. Selon les résultats du premier tour des législatives, qui s’est tenu le 2 mars, l’opposition réformatrice n’obtient qu’une vingtaine de sièges sur 290. Elle avait largement boycotté le scrutin pour protester contre la répression dont elle est victime depuis 2009. Le fort renouvellement des députés, l’élection de nombreux candidats “indépendants” et la complexité des alliances politiques rendent toutefois aléatoire toute prédiction sur le poids des différentes factions dans la future assemblée, et notamment l’équilibre entre partisans et adversaires du président Mahmoud Ahmadinejad. Mais il est à peu près certain que le nouveau parlement conservera une ligne dure sur la question nucléaire, au centre du conflit de plus en plus aigu entre l’Iran et les Occidentaux. S’estimant menacé d’éradication au cas où Téhéran parvienne à se doter de la bombe nucléaire, Israël envisage une attaque “préventive” contre l’Iran.
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