Les marches du dimanche 4 mars organisées par le Mouvement du 20 février n’ont pas été un franc succès. Ainsi, à Casablanca, le nombre de participants n’a pas dépassé 500 personnes. “La marche s’est transformée en une pagaille à cause des jets de pierre entre militants et les balatajias. Ce qui a conduit à l’arrestation de trois membres du M20 qui ont été néanmoins libérés dans la nuit même du dimanche”, raconte ce militant. Depuis deux mois, la faible mobilisation est l’objet de débats qui font rage entre plusieurs courants du mouvement, ce qui risque de peser sur son avenir. En effet, certains militants appellent à la transformation du mouvement en association alors que d’autres continuent à soutenir les marches dans la rue. “Le M20 s’est pratiquement scindé en trois composantes principales : il y a un groupe qui demande une remise en cause de l’organisation du mouvement pour mieux préparer le futur, il y a ceux qui sont plus politisés et utilisent le M20 pour des échéances électorales, et enfin ceux qui continuent d’appeler aux marches”, nous explique ce militant qui a requis l’anonymat
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