La télévision russe a annoncé, le 27 février, que les services secrets russes et ukrainiens avaient travaillé ensemble pour déjouer une tentative d’assassinat du Premier ministre russe, Vladimir Poutine. L’annonce intervient juste avant l’élection présidentielle russe du 4 mars, ce qui pose question au sujet du timing, parce que les deux suspects ont été arrêtés il y a déjà plusieurs semaines. Poutine est le grand favori des élections. Cette révélation pourrait lui apporter “des voix supplémentaires”, a commenté Sergei Mironov, un des candidats qui s’opposent à Poutine, qui a déjà été président, avant de devenir Premier ministre en 2008. Les autorités accusent le leader militant tchétchène Doku Umarov d’être l’instigateur du complot. S’il a déjà revendiqué de nombreuses attaques, dont celles qui ont touché le métro et un aéroport à Moscou, Umarov a appelé ses partisans à s’abstenir de toute attaque contre des civils, suite au récent mouvement de protestation populaire visant Poutine. “Les événements récents montrent que le peuple russe ne soutient pas Poutine”, a dit Umarov dans une vidéo postée sur Internet. “J’ordonne donc aux groupes effectuant des opérations spéciales sur le territoire russe de ne pas s’en prendre aux citoyens pacifiques”.
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