A l’approche des élections parlementaires du 2 mars, la répression s’est intensifiée, dénonce Amnesty International dans un virulent rapport de 71 pages. L’ONG y détaille comment, après les appels à la contestation lancés par les opposants Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi en février 2011, les autorités iraniennes ont réprimé toute forme de mobilisation. “Tout, créer un groupe sur Internet, former ou rejoindre une ONG, exprimer votre opposition au statu quo, peut vous conduire en prison”, affirme Ann Harrison, directrice adjointe d’Amnesty pour le Moyen-Orient. En février, le blogueur Mehdi Khazali a été condamné à quatre ans et demi de prison, suivis de 10 ans d’“exil intérieur”, pour “propagande contre le régime”. Il était aussi accusé d’avoir agi “contre la sécurité nationale”. D’après Amnesty, toute une vague d’arrestations a eu lieu ces derniers mois dans le pays. Elle visait des avocats, étudiants, journalistes, militants, membres de minorités ethniques et religieuses ou encore des réalisateurs.
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