Annoncée la veille des élections, la journée de la colère du 4 décembre n’a finalement pas été si énervée que ça. Le mouvement y est sorti dans près de 60 villes et villages du royaume, mais manquait à l’appel… Al Adl Wal Ihsane. Les islamistes de Cheikh Yassine ont déserté la rue ce jour-là. Tandis que les observateurs spéculent sur un éventuel retrait provisoire d’Al Adl, histoire d’accorder un délai au PJD pour qu’il fasse ses preuves, une source de la Jamaâ n’a ni affirmé ni nié toute probable décision de revoir son engagement dans le mouvement. Côté mots d’ordre, la journée avait un goût d’ultimatum et de défis lancés au gouvernement Benkirane, lui rappelant que les promesses du PJD ont été puisées dans les revendications du mouvement, et que certaines étaient urgentes “comme la libération des prisonniers politiques, l’ouverture des dossiers liés à la corruption, la liberté de la presse”, rappelle un membre du mouvement.
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