C’est un rapport de la Direction des affaires pénales au ministère de la Justice et des libertés qui nous l’apprend. Depuis les attentats terroristes du 16 mai 2003, 2195 personnes ont été poursuivies dans le cadre de la loi antiterroriste, 1708 ont déjà été jugées coupables tandis que le reste (487 affaires) traîne toujours devant les différents tribunaux du royaume. Côté condamnations, les juges n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère : 18 personnes ont écopé de la peine capitale, 23 de la perpétuité, 241 de durées d’emprisonnement déterminées tandis que 241 autres ont été blanchies. Le rapport de la Direction s’est également intéressé aux origines socioprofessionnelles des inculpés. Il en ressort que la majorité des personnes condamnées appartiennent à des familles pauvres et habitent des quartiers périphériques. Pourquoi publier un tel rapport aujourd’hui ? “C’est peut-être une première étape pour enclencher un processus de réconciliation et de réparation”, analyse cette source associative.
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