A part la Russie et la Chine, il n’y a plus grand-monde pour soutenir le régime de Bachar Al Assad. Le 12 novembre, la Ligue Arabe a décidé de suspendre la participation de la Syrie à ses réunions et l’a menacée de sanctions. Une décision consécutive à la non-application par Damas du plan de sortie de crise concocté par l’organisation panarabe, qui prévoit notamment le retrait des forces armées des villes en proie à la contestation et la libération des manifestants arrêtés depuis le début des violences, il y a huit mois. Dans une interview à la BBC, le roi Abdallah II de Jordanie est allé encore plus loin. Il a appelé Bachar Al Assad à “quitter le pouvoir”. C’est la première fois qu’un dirigeant arabe suggère au président syrien de démissionner. La position du régime, elle, ne bouge pas d’un iota : le ministre syrien des Affaires étrangères voit toujours la contestation et les pressions diplomatiques étrangères comme un “complot”. Selon l’ONU, la répression du mouvement contestataire a fait 3500 morts.
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