Sans la révolution, il aurait certainement succédé à son père à la tête de la Libye. En fuite depuis la chute de Tripoli, Saïf Al Islam Khadafi a été arrêté dans la nuit du 18 au 19 novembre, dans le sud du pays. Agé de 39 ans, le fils de l’ancien Guide a longtemps semblé vouloir moderniser son pays et normaliser ses relations avec l’Occident. Mais au déclenchement de l’insurrection, il s’est résolument rangé du côté de la répression, promettant des “rivières de sang” à ses opposants. La Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité, réclame son extradition à son siège de La Haye (Pays-Bas). Le Conseil national de transition (CNT) préfère le juger en Libye, à l’instar de l’ancien chef des services de renseignements, Abdallah Senoussi, arrêté le 20 novembre. Considéré comme le bras droit de Mouammar Kadhafi pour le contrôle sécuritaire du pays, Senoussi aurait contribué au massacre de la prison d’Abou Salim à Tripoli, où plus de 1000 prisonniers avaient été exécutés en 1996.
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