Depuis le 26 décembre, une mission d’observation de la Ligue Arabe sillonne la Syrie, pour surveiller l’application du plan de sortie de crise accepté par Damas, qui prévoit la fin des violences, le retrait de l’armée des villes et la libération des manifestants arrêtés. L’intention est louable, mais les observateurs sont la cible de vives critiques de la part de l’opposition syrienne, qui l’accuse de manquer de professionnalisme et d’efficacité. Dès le 5 janvier, le chef de l’Armée syrienne libre (ASL, qui réunit des déserteurs de l’armée officielle passés à l’opposition) a demandé aux observateurs de se retirer, estimant qu’ils avaient échoué, puisque la répression se poursuivait. Le 8 janvier, la Ligue Arabe a décidé de maintenir ses 163 observateurs sur place, arguant que son plan avait déjà permis des libérations de détenus et le retrait des chars des villes. Des affirmations qui sont contestées par les militants pro-démocratie. Le 10 janvier, Bachar Al Assad a annoncé pour mars la tenue d’un référendum sur une nouvelle constitution.
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