Au tout début du mois, le régime de Bachar Al Assad avait accepté le plan de sortie de crise concocté par la Ligue Arabe. Il prévoyait un arrêt total des violences, la libération des manifestants arrêtés, le retrait de l’armée des villes et la libre circulation des personnes et des médias, avant d’entamer un dialogue entre régime et opposition. Ce plan a échoué, “le gouvernement syrien n’ayant pas respecté ses engagements”, a constaté le 6 novembre la Ligue Arabe dans un communiqué. Les violences se sont en effet poursuivies et plusieurs dizaines de manifestants ont de nouveau péri sous les balles des forces de l’ordre. Le Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la majorité des courants de l’opposition, réclame l’envoi immédiat d’observateurs internationaux. Les Etats-Unis, que Damas accuse de fomenter l’insurrection, affirment que les sanctions économiques décidées avec l’Union Européenne commencent à atteindre les finances du régime en place. Les défections d’officiers au sein de l’armée seraient en augmentation.
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