La dernière conférence sur le climat mondial, qui visait à limiter le réchauffement de la planète, n’a guère été plus fructueuse que la précédente. Réunis à Durban (Afrique du Sud), les représentants de quelque 190 pays ont seulement réussi à décider… de décider plus tard. Au bout de 14 journées et deux nuits blanches de négociations, ils ont établi une feuille de route qui prévoit un accord en 2015. Celui-ci devra englober tous les pays participants, y compris les pays émergents. Mais il ne sera pas forcément juridiquement contraignant. Pour l’ONG britannique Oxfam, le texte signé à Durban n’est que le “strict minimum possible”. Il laisse “le monde se diriger comme un somnambule vers un réchauffement de 4°C”, alors que l’objectif de la communauté internationale est de le contenir à 2°C. Le prochain grand rendez-vous de la diplomatie du climat aura lieu l’année prochaine au Qatar. Cet Etat pétrolier est le plus grand émetteur de CO2 par habitant dans le monde.
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