Le Conseil national de transition (CNT) commence à préparer l’élection de l’Assemblée constituante, qui doit se tenir en juin prochain. Un projet de loi électoral a déjà été rendu public, qui empêche les anciens proches de Kadhafi d’accéder au pouvoir. Pour être candidat, il ne faudra pas avoir occupé de poste de responsabilité sous l’ancien régime, ou avoir profité de la dictature pour s’enrichir ou obtenir des faveurs. Dans ce projet de loi, il y a un point qui fâche : la place des femmes dans la future Assemblée. Pour l’instant, seuls 10% des sièges sont réservés aux femmes. Un taux très faible, jugé “scandaleux” par une coalition d’ONG libyennes, dont la Libyan Rights Organization et The Voice of Libyan Women. “Ce n’est qu’un projet. Le taux de représentation des femmes pourrait être discuté”, a voulu rassurer Moustapha Abdeljalil, le chef du CNT. “Nous souhaitons une participation plus large pour les femmes qui ont participé aux côtés des hommes à la révolution libyenne”, souhaite-t-il.
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