Le 16 novembre, des milliers de Koweïtiens forcent les portes du parlement. Ils entonnent l’hymne national, avant de ressortir du bâtiment quelques minutes plus tard. Sortis à l’appel de l’opposition, les manifestants réclament la dissolution du parlement et le limogeage du Premier ministre. Accusé d’être responsable de la corruption généralisée qui frappe le pays, Cheikh Nasser Mohammad Al Ahmad Al Sabah est un membre de la famille régnante. Depuis plusieurs semaines, il subit le contrecoup d’un scandale de corruption majeur. Selon la presse locale, des députés pro-gouvernementaux auraient reçu des centaines de millions de dollars de pots-de-vin. Des accusations vivement démenties par le gouvernement, qui garde toute la confiance de l’émir. Dans une déclaration à la presse, le chef de l’Etat a indiqué qu’il ne limogerait pas son Premier ministre sous la pression de la rue. En guise de réponse, des milliers de personnes ont de nouveau manifesté le 21 novembre.
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