Depuis des mois, des dizaines de milliers de Grecs manifestent contre les mesures d’austérité prises par le gouvernement pour éviter la faillite du pays. Dernière décision contestée : un accord international trouvé fin octobre, qui prévoit d’effacer une partie des créances bancaires, soit 100 milliards d’euros sur un total d’endettement public de 350 milliards d’euros. Athènes doit également recevoir 100 milliards d’euros de nouveaux prêts internationaux. En échange, la Grèce devra accepter un renforcement des contrôles étrangers sur sa politique budgétaire, déjà examinée tous les trois mois par ses trois principaux créanciers : l’Union Européenne, la Banque centrale européenne et le FMI. Une mise sous tutelle très critiquée dans le pays, où certains estiment devenir ainsi une “colonie de Bruxelles”. Devant la fronde populaire, le Premier ministre Georges Papandréou a décidé de soumettre l’accord à un référendum, qui devrait se tenir en janvier. L’annonce, sans surprise, a fait dévisser les Bourses du Vieux continent.
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