Sans grande surprise, le candidat favori du Kremlin est arrivé en tête au premier tour de l’élection présidentielle organisée le 13 novembre en Ossétie du Sud. Un scrutin inédit dont l’Union Européenne et l’Otan ne reconnaissent pas la légitimité. Et pour cause, selon ces deux organisations, l’Ossétie du Sud n’est qu’une région faisant partie du territoire géorgien. Indépendante de facto depuis un conflit armé au début des années 1990, l’Ossétie du Sud a été le théâtre d’une guerre de cinq jours en août 2008. L’armée géorgienne a alors tenté de récupérer cette région sécessionniste, mais elle en a été repoussée par les forces militaires russes. Moscou, que la Géorgie accuse d’occuper la région, s’est ensuite empressé de reconnaître l’indépendance de ce petit territoire peuplé, suivant les sources, par 15 à 70 000 habitants. Lors de l’élection de dimanche, les onze candidats en lice étaient tous pro-russes et partisans d’une intégration de l’Ossétie du Sud à la Russie voisine.
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