Ilich Ramirez Sanchez, alias Carlos, comparaît depuis le 7 novembre devant un tribunal spécial parisien. Egalement surnommé “le Chacal”, ce Vénézuélien est jugé pour quatre attentats qui ont fait en France onze morts et près de 150 blessés, il y a trente ans. Icône des mouvements terroristes révolutionnaires, ancien membre du Front populaire de libération de la Palestine, Carlos s’était rendu célèbre en 1975, en prenant en otages les ministres de l’Opep, à Vienne, en Autriche. S’en était suivie une existence faite d’attentats et de cavale, jusqu’à son enlèvement par la DST française, en 1994 au Soudan. Condamné à la prison à perpétuité en 1997 pour un triple meurtre commis à Paris en 1975, Carlos n’a, depuis, plus jamais quitté les prisons françaises. Dans un entretien à un journal vénézuélien, il a récemment revendiqué une centaine d’attaques, qui ont fait entre 1500 et 2000 morts. “Le terrorisme existera tant que les impérialistes maintiendront une prééminence mondiale. Je suis l’ennemi des terroristes que sont les Etats-Unis et Israël”, a-t-il justifié.
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