Naguib Mahfouz aurait eu 100 ans le 11 décembre. L’unique Prix Nobel de littérature arabe, disparu en 2006, a marqué le roman contemporain égyptien et arabe avec ses grandioses fresques qui l’ont fait comparer à Balzac ou à Tolstoï. Sa Trilogie du Caire (Impasse des deux palais, Le Palais du désir et Le Jardin du passé) a fait de lui l’écrivain de la mégalopole, le dépositaire de son histoire et des secrets de ses quartiers populaires. Les Fils de la médina, qui dénonce, dans une fiction allégorique, les dérives du nassérisme, a été accusé d’être blasphématoire et interdit en Egypte. Ce chef-d’œuvre a valu à Naguib Mahfouz une tentative d’assassinat en 1994. Les Amis du Café littéraire rendent hommage à cet immense écrivain, qui a su toucher avec ses personnages hauts en couleur et sa perception des transformations de la société égyptienne. Au programme, un témoignage de l’écrivain Hassan Bahraoui, et des lectures par la comédienne Sophia Hadi.
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