Les produits pétroliers continuent de plomber la balance commerciale du royaume. A fin novembre, la facture énergétique s’est élevée à 41,6 milliards de dirhams. Cela équivaut à 75% du budget de la compensation, estimé à 52 milliards de dirhams, et à 3 fois le budget du ministère de l’Equipement et des transports ! Bref, c’est beaucoup. La Loi de Finances 2011 n’avait pourtant consacré que 17 milliards aux achats énergétiques. Encore une fois, ce sont les achats de gasoil et fuel, dont la valeur a augmenté de 60,7% à 29 milliards de dirhams, qui corsent la note. Une situation qui empire sous le double effet de la hausse du volume et du prix de la tonne de pétrole importée, qui s’est apprécié de 28,3% sur l’année. Et dans le contexte actuel, la tension politique qui plane sur la région du Golfe Arabique ne laisse pas présager une baisse des prix. Autant dire que ce sera l’un des casse-tête du gouvernement Benkirane.
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