Le Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM) organise son 2ème congrès du 17 au 19 février. Les enjeux de ce rendez-vous avec un membre du bureau national du parti.
Quel est l’ordre du jour de votre rassemblement ?
Après trois ans et demi de dur labeur, le moment est venu de faire une évaluation de notre expérience. Le bilan est certes positif et le parti a accumulé des expériences politiques très concluantes (élections législatives, communales…). Mais, en même temps, cela nous a empêchés en quelque sorte de travailler sur la structuration du parti. Il est donc temps de faire le point afin de rectifier ce qui ne marche pas.
Le PAM regroupe des militants de plusieurs horizons (gauchistes, notables…). Vos détracteurs avancent que le parti n’a pas d’identité…
Je pense que classer les partis selon le schéma classique de gauche, droite et centre est aujourd’hui dépassé. C’est d’ailleurs l’un des apports de notre formation. Notre postulat de départ, qui marie des valeurs de notre identité marocaine tout en étant ouvert sur les valeurs universelles (droits de l’homme, libertés..), est toujours valable, mais nécessite quelques ajustements. Ce qui est primordial pour nous, c’est l’efficacité.
L’image du PAM est associée à son fondateur, Fouad Ali El Himma. Son retrait ne risque-t-il pas de porter un coup dur au parti ?
El Himma est un citoyen comme les autres. Aujourd’hui, il s’est retiré pour servir son pays à partir d’une autre position. Ce n’est pas notre problème si certains pensent que Fouad Ali El Himma se sert de sa relation avec le roi ou si d’autres espéraient tirer profit de leur appartenance au même parti que lui. C’est une culture politique malsaine qu’il faut éradiquer.
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