Campus. C’est chaud à Marrakech

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Engagés dans une bataille pour débloquer leurs bourses d’études, qui avaient tardé à venir, les étudiants syndicalistes de l’université de Marrakech ont décidé, depuis un mois, de bloquer l’enceinte des facultés de droit et des lettres. La semaine dernière, en installant des piquets de grève pour empêcher les étudiants d’entrer en cours, “quelques affrontements ont eu lieu entre étudiants, explique une source locale, et un militant de chez nous a failli être arrêté”. Un communiqué des étudiants de l’université Cadi Ayyad explique que “la violence n’a été utilisée que pour se défendre d’attaques de baltajias envoyés par l’administration”. Par “violence utilisée”, comprenez bâtons, jets de pierres, mais aussi des armes blanches. Le même communiqué accuse les directions des facultés de droit et des lettres d’être à l’origine de ces affrontements, et de “semer la confusion dans les médias, en présentant les étudiants comme de dangereux criminels”.

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