La table ronde sur le statut de l’imaginaire a été l’occasion, lundi, de dénoncer les modes insidieux de censure qui se multiplient depuis quelques années sans aucune base juridique ni explication officielle. Abdellah Taïa, Jaouad El Benaïssi, Batoul Al Mahjoub, tous publiés à l’étranger, ont raconté leurs démêlés avec le ministère de la Communication. Abdellatif Laâbi, qui a évoqué le cas du Dernier combat du Captain Ni’mat de Mohamed Leftah (aujourd’hui en vente à la librairie La Virgule de Tanger), a conclu : “Aucune société ne peut véritablement avancer vers sa réalisation humaine sans l’épanouissement de la création et de la liberté”.
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