Corée du Nord. Le prix des larmes

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Suite à la mort du “grand leader” Kim Jong Il, les autorités nord-coréennes auraient commencé à enfermer dans des camps de travail “toute personne qui n’aurait pas participé aux rassemblements organisés pendant la période de deuil”. Seraient également condamnés “ceux qui ne pleuraient pas, ou qui ne paraissaient pas sincères” dans leur affliction. L’information est à considérer avec prudence, puisqu’elle émane d’une source unique, citée par le Daily NK, un journal basé à Séoul. Mais elle n’étonnerait guère, venant d’un régime coutumier des emprisonnements arbitraires. Un régime d’ailleurs voué à disparaître, à en croire le frère du nouveau dictateur, abondamment cité dans un livre à paraître au Japon. “Sans réforme, l’économie va s’effondrer. Mais des réformes conduiront à une crise et à la fin du régime”, explique Kim Jong Nam, fils aîné de l’ancien “grand leader”, qui a été remplacé par un autre de ses fils, Kim Jung Un.

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