“Pourquoi, dans l’histoire musulmane, avons-nous assisté à la victoire toujours recommencée des partisans d’une lecture fermée de l’islam – des partisans de la lettre du texte contre ceux de l’esprit ?”. Telle est la question posée par Yahd Ben Achour, juriste tunisien, qui présentait le 27 janvier au siège de la Fondation du roi Abdul Aziz Al Saoud, à Casablanca, son dernier ouvrage La deuxième Fâtiha : l’islam et la pensée de droits de l’homme (PUF). Célèbre depuis qu’il a présidé la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution tunisienne, Ben Achour plaide pour une relecture du Coran, compatible avec les droits de l’homme tels qu’ils sont universellement reconnus, et sans restriction. Il utilise pour cela ce qu’il appelle “la deuxième Fâtiha”, un ensemble de versets coraniques (23-37, sourate Al-‘isrâ) qui prône, entre autres, la sacralité de la vie.
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