A l’occasion de la célébration de Aïd Almawlid, la zaouia boutchichia a attiré plus de 120 000 adeptes venant du monde entier dans son fief à Madagh (10 km de Berkane). Comme chaque année, l’inoxydable Cheikh Hamza, patron de la confrérie, même alité, a tenu à suivre le déroulement de la cérémonie de la “grande nuit” et apporter ainsi un démenti à toutes les rumeurs sur son état de santé. Dans l’une de ces rares sorties médiatiques, le Cheikh Hamza a déclaré à un quotidien arabophone que son état de santé n’inspire aucune inquiétude, en affirmant que son successeur est déjà désigné avec l’autorisation de Dieu et du prophète et que la passation du secret (assirr) de la tarîqa est assuré par acte notarié. Si le cheikh n’a pas levé le voile sur son successeur, tout porte à croire que c’est son fils Jamal Eddine Boutchichi qui reprendra le flambeau. De son côté, Mounir Boutchichi, petit fils du cheikh Hamza, a justifié la mobilisation de la confrérie pour le vote en faveur de la constitution par le souci d’éviter la Fitna dans le pays. Il a néanmoins exprimé son regret que l’islam soufi ne soit pas intégré dans la nouvelle constitution.
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