En querelle depuis des années, le Fatah et le Hamas, mouvements palestiniens rivaux, ont trouvé un accord sur la formation d’un nouveau gouvernement. Composé de technocrates indépendants, il sera chapeauté par le président Mahmoud Abbas – dirigeant du Fatah – et sera chargé d’organiser des élections présidentielles et législatives. Signée à Doha par Mahmoud Abbas et Khaled Mechaal, le chef du Hamas, la déclaration ne précise pas de date pour la tenue des scrutins, initialement prévue en mai prochain. Mais l’avancée est déjà de taille, puisque la réconciliation piétinait depuis des mois, en raison notamment d’un désaccord sur le choix du Chef de gouvernement, pour lequel Mahmoud Abbas soutenait l’actuel Premier ministre, Salam Fayyad, très apprécié à l’étranger, mais récusé par le Hamas. A l’exception de l’Etat hébreu, la communauté internationale a réagi sans hostilité à l’accord signé entre les deux factions. Les Etats-Unis, alliés d’Israël, ont estimé qu’il s’agissait d’abord d’“une affaire interne aux Palestiniens”.
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