Dans la foulée du match de football meurtrier du 1er février, l’Egypte s’est renflammée. Au stade de Port-Said, la défaite du club cairote Al Ahly face aux locaux d’Al Masry ne restera pas forcément dans les annales. Par contre, le souvenir des affrontements entre supporteurs persistera longtemps : 74 morts et des centaines de blessés. Accusées d’être restées passives face à ces violences, les forces de sécurité sont de nouveau la cible de manifestations – certains accusant les partisans de l’ancien président Moubarak d’être à l’origine du drame. L’événement a en tout cas relancé la contestation contre l’armée, à la tête du pays depuis la chute de Moubarak, il y a un an, le 11 février 2011. Les protestataires exigent que les généraux au pouvoir remettent immédiatement les rênes du pays aux civils. Particulièrement violents au Caire, les affrontements entre policiers et manifestants avaient déjà fait 13 morts le 7 février, cinq jours après le retour de la violence, au lendemain du drame footballistique.
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