Palestine. C’est la déche

Par

Les Palestiniens n’ont toujours pas d’Etat, mais ils payent déjà des impôts. Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne, Salam Fayyad, voulait leur en faire payer davantage. Face au mécontentement populaire, il a finalement dû renoncer. Après l’annonce de son projet, début janvier, des manifestations ont éclaté dans toute la Cisjordanie. Les protestataires ont réclamé le départ du Premier ministre – un économiste sans étiquette politique, qui n’appartient donc ni au Fatah, ni au Hamas. Dépendantes des aides étrangères, dont le versement tarde à venir, les finances de l’Autorité palestinienne sont en crise chronique. Pour l’année 2012, le déficit budgétaire est estimé à 1,1 milliard de dollars. C’est ce qui a poussé le Premier ministre à annoncer un train de mesures d’austérité, comme des retraites anticipées pour les fonctionnaires et des hausses d’impôts. Il envisageait d’économiser 350 millions de dollars, afin de limiter le déficit budgétaire à 750 millions de dollars.

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer