Les oreilles des dirigeants de l’USFP ont sifflé samedi 29 octobre. Près de150 militants du parti de la rose, dont Lahbib Charkaoui du bureau politique et Hamid Bajjou du conseil national, ont organisé un sit-in devant le siège de la formation pour critiquer, entre autres, le manque de démocratie interne et le processus de désignation des candidats pour les prochaines élections législatives. “On donne encore la préférence aux notables plutôt qu’aux militants”, se plaint Oussama Tilfani, membre de l’USFP et participant au sit-in. Les mécontents ont choisi une date symbole pour faire entendre leur voix, “la journée de la colère” qui commémore chaque année la disparition de Mehdi Ben Barka. Mais au lieu d’organiser leur sit-in devant le CCDH, comme d’habitude, ils ont manifesté devant le siège de l’USFP : “Nous voulions rappeler aux dirigeants combien ils avaient dévoyé l’héritage de Mehdi Ben Barka et Omar Benjelloun”,
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