En situation de paralysie depuis plus de 7 ans, l’opérateur de crédit à la consommation appartenant à la famille Bencherki voit enfin le bout du tunnel. “Un accord de partenariat a été conclu avec une société d’investissement étrangère afin de procéder à la recapitalisation et à la restructuration de Diac Salaf”, indique la société dans un communiqué. L’identité du partenaire n’a pas été révélée, mais tout porte à croire qu’il s’agit d’un investisseur du Golfe, vu que les Européens, en crise, prennent plutôt le chemin inverse, le dernier cas en date étant celui du français BPCE qui a cédé toutes ses parts dans le CIH. En tout cas, le nouveau partenaire anonyme est appelé à mettre la main à la poche. L’opération de sauvetage sera effectuée en deux temps : primo, une augmentation de capital de 150 millions de dirhams. Et secundo, l’injection d’une grande quantité de cash dans la société, histoire de permettre au petit poucet du crédit à la conso de grandir, mais surtout de régler ses arriérés, estimés à 300 millions de dirhams.
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