Coup de frein dans le secteur bancaire. Sur les neuf premiers mois de l’année, les crédits à l’économie ont progressé d’à peine 7,6% par rapport à fin 2010, totalisant 668 milliards de dirhams. Fini donc les années glorieuses où ce taux signait des progressions à deux chiffres. L’explication de cette décélération est à trouver dans l’attentisme des hommes d’affaires, contraints de lever le pied sur l’investissement en attendant d’y voir plus clair. Preuve par les chiffres : les crédits à l’équipement destinés à l’entreprise n’ont progressé que d’un petit 1,2% sur la même période. C’est dire aussi que l’évolution de l’encours global est tirée essentiellement par les particuliers qui continuent de s’endetter malgré les tensions politiques du moment. Les crédits immobiliers ont ainsi signé une progression de 9,6% à 206 milliards de dirhams. La tendance est plus accentuée dans le compartiment des crédits à la consommation, qui évoluent de près de 16% sur les neuf premiers mois, portant leur encours global à quelque 165 milliards de dirhams.
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