Quelques jours après les “félicitations” du FMI à l’économie marocaine, l’agence de notation Standard & Poor’s vient jouer le trouble-fête. Si elle a hissé le système financier du pays du 8ème au 7ème groupe, l’agence américaine n’y est pas allée avec le dos de la cuillère dans son évaluation du système économique dans sa globalité. Les oracles de S&P estiment que le pays présente un risque “très élevé” en termes de résilience face à la crise, et un risque “élevé” sur le volet des fondamentaux économiques. Côté solvabilité, critère le plus en vue dans ce type d’analyse, l’agence de notation avance que le Maroc affiche un risque “très élevé”. Résultat : le royaume chérifien est maintenu au 8ème groupe en compagnie de l’Egypte, l’Azerbaïdjan ou encore la Bolivie, soit à peine deux rangs de mieux que les économies les plus risquées au monde. Très sévère. Mais S&P ne s’arrête pas là et présente l’économie marocaine comme une “économie dépendante de secteurs cycliques” comme le tourisme ou l’agriculture… La sonnette d’alarme est tirée.
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