Le “Médiateur” vient de rendre public un rapport qui dresse le bilan de cinq départements ministériels. Le timing et la démarche de l’ONG ont suscité une grande polémique. Le point.
A quelques jours du scrutin, le “Médiateur pour la démocratie et les droits de l’homme” s’est fendu d’un rapport qui a fait beaucoup de remous. L’ONG a passé au crible le bilan de cinq départements ministériels : l’Education, la Santé, l’Urbanisme, l’Emploi et la Communication. Résultat : “Les engagements pris au début du mandat n’ont pas été respectés. De plus, plusieurs dysfonctionnements ont été constatés”, fustigent les rédacteurs du rapport. La réaction des concernés ne s’est pas fait attendre. Le ministre de l’Urbanisme, Ahmed Taoufiq Hejira, a été le premier à monter au créneau pour dénoncer “l’analyse de l’ONG basée sur des données non fiables”. Khalid Naciri, ministre de la Communication, a emboîté le pas à son collègue pour déplorer que “le bilan de son secteur ait été fait sans le contacter”. Une démarche jugée suspecte d’autant que la majorité des départements concernés sont dirigés par les partis de la Koutla. Du côté du Médiateur, on se défend comme on peut : “Nous nous sommes basés sur les chiffres publiés par le gouvernement et nous avons pris le soin de contacter tous les départements. Mais aucun d’eux n’a daigné nous répondre pour donner sa version”, indique Khadija Merouazi, SG du Médiateur.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer