Le ministère de l’Intérieur a dressé un bilan définitif des candidatures pour les législatives du 25 novembre. Patchwork.
Un parlement renouvelé ? On peut l’espérer au vu des statistiques du département de Taïeb Cherkaoui. 87,5% des mandataires des listes locales sont de nouveau candidats, alors que les députés en fonction, qui rempilent en tant que tête de liste représentent 12,5%. Mais on peut aussi rêver de parlementaires mieux instruits et plus jeunes : 59% des candidats ont un diplôme d’enseignement supérieur et les moins de 45 ans représentent 36%. Au total, 5392 candidats sont en lice, répartis sur quelque 1546 listes locales. En moyenne donc, 17 listes concourent par circonscription. Le ministère de l’Intérieur précise néanmoins que seuls 8 partis ont pu présenter des candidatures dans 80 circonscriptions sur les 92 prévues par le découpage électoral, tandis que 17 formations affichent un taux de couverture inférieur à 50 %. La palme revient à l’Istiqlal qui fait le plein à 100 %. Il est talonné par le PJD et l’USFP (99% chacun), alors que le RNI et le PAM couvrent respectivement 93 et 88% des circonscriptions. On peut d’emblée parier que la victoire se jouera entre les formations de ce top 5. D’autant que les listes nationales sont au nombre de 19 seulement. Autrement dit, 12 des 31 partis en lice ne prétendent à aucun des 90 sièges réservés aux femmes et aux jeunes de moins de 40 ans.
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