L’hebdomadaire français Le Canard enchaîné ainsi que plusieurs sites spécialisés ont révélé que le Maroc s’apprêtait à installer une grosse infrastructure d’écoute et de traque d’informations et de personnes suspectes. A travers sa filiale Amesys, la société française Bull, qui a fait ses premiers tests sur un système appelé Eagle, essayé dans sa version bêta (phase d’expérimentation) en Libye, se prépare à le commercialiser et “compte en installer un au Maroc, un au Qatar et un autre en Syrie”, lit-on dans la presse française. Le système, qui est présenté par Bull comme un outil de la sécurité d’Etat, permettant de traquer les réseaux terroristes et les trafiquants de drogue et autres cybercriminels, a surtout servi à faire taire et surveiller l’opposition libyenne. Le système Eagle et son fonctionnement ont été révélés il y a quelques semaines par les cyberactivistes de Wikileaks. L’information n’a jusque-là provoqué aucune réaction, ni de la part de Bull Maroc, ni de la part des autorités marocaines.
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