Le groupe français BPCE, issu de la fusion entre les Banques Populaires et les caisses d’épargne, vient d’annoncer son retrait du capital de la banque marocaine CIH. Présent à hauteur de 23,8% dans le tour de table de la banque publique, via le fonds Massira Capital, le deuxième groupe bancaire de France cède ainsi ses participations à la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Actionnaire de référence du CIH, la vieille dame de Rabat devient de facto le seul maître à bord dans l’ex-OFS, avec une part de 68% du capital, aux côtés d’autres actionnaires minoritaires comme le groupe Holmarcom de la famille Bensalah, la RMA de Othman Benjelloun ou encore le RCAR, Caisse de retraite affiliée également à la CDG. Motif de ce retrait ? “Un repli tactique du groupe français en pleine restructuration depuis la fusion opérée entre ses deux composantes en 2009”, révèle une source du marché. Le groupe français aura en tout cas réalisé une belle plus-value, lui qui est rentré en 2006 dans une banque en déconfiture qui depuis, a redoré son blason.
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