Mustapha Bakkoury, SG du PAM, se sent désormais moins seul après l’élection, dimanche 18 mars, du bureau politique (BP) de la formation créée par Fouad Ali El Himma. En tout, 20 personnes viennent prêter main forte au manager devenu leader politique. Ce qu’il faut en retenir ? D’abord, que le PAM a voulu jouer sur la symbolique en faisant élire 10 femmes au bureau politique, garantissant ainsi une parité exemplaire entre les deux sexes. Les principales figures féminines du parti (Khadija Rouissi, Fatiha Layadi, Fatima Zohra Mansouri) ont du coup décroché leur ticket pour le BP. Le PAM a ensuite réservé les places restantes aux jeunes et aux militants actifs sur le terrain. Et là encore, ce sont les militants de l’aile gauchiste du parti qui ont raflé la mise à l’image de Fouad Omary, maire de Tanger, qui accède à son tour au BP. Se pose alors une question : que faire des fondateurs de la formation politique ? « Ils peuvent toujours être cooptés par le SG pour siéger au sein des instances dirigeantes du parti », explique cette source interne. A noter que selon les statuts du PAM, toutes les instances du parti doivent obligatoirement réserver un quota de 30 % pour les femmes et 20 % pour les jeunes.