Abdelkrim Belguendouz : “Ce n’est pas le rôle des pays d’origine de sécuriser les frontières européennes, comme le veut l’UE”

On doit changer notre logiciel d’approche politique de la migration, nous explique le chercheur Abdelkrim Belguendouz. Dix ans après le lancement de la Nouvelle politique migratoire du Maroc, la réglementation n’a toujours pas été mise à niveau, une vision purement sécuritaire prévaut à nouveau.

Par

Alors que les riverains sont exaspérés par le nombre toujours plus important de migrants occupant les alentours de la route des Ouled Ziane, à Casablanca, la politique de migration du royaume interpelle les experts du domaine. Dans cet entretien, le professeur universitaire et chercheur en migration Abdelkrim Belguendouz ne dissocie pas la question migratoire interne des problèmes qui touchent les membres de la diaspora marocaine dans leur pays d’accueil. “Les droits de l’homme forment un tout”, insiste celui qui a proposé 24 pistes d’action, concernant ces questions, à la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD). L’universitaire rappelle que le Maroc ne peut gérer la problématique de la migration tout seul, en faisant valoir “l’équilibre à trouver avec tous les pays concernés”. Et il déplore la…

Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter
Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 900 numéros de TelQuel numérisés