Le Boualem, la baisse des naissances et le capitalisme

Par Réda Allali

  Figurez-vous les amis que le nombre de Chinois diminue. Oui, Zakaria Boualem a été surpris, lui aussi, par cette nouvelle singulière, et il est aussitôt venu la partager avec vous. Souvenez-vous, pendant des décennies, l’objectif était de limiter la croissance de ce noble peuple. Leurs autorités elles-mêmes les limitaient à un seul enfant par couple, sans pitié. Il fallait alors contenir leur croissance, mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, la grande information, c’est qu’ils refusent de se reproduire, les bougres. Leur taux de natalité stagne bien en dessous de ce qu’exigent les mathématiques pour assurer le renouvellement des générations. Que s’est-il passé ? Telle est la question qui a taraudé le Boualem, qui pensait comme tout le monde qu’ils étaient disposés à se reproduire avec enthousiasme jusqu’à la fin des temps. Il a donc enquêté, avec le sérieux que vous lui connaissez quand il s’attaque à un sujet qui lui est étranger. La réponse est épouvantable : ils ont peur des frais extraordinaires induits par le faramineux projet de procréer. En cause, et en vrac, les frais d’éducation, le coût de la santé,…

Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter
Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 900 numéros de TelQuel numérisés