Fin août dernier, la Tunisie a abrité le sommet Afrique-Japon, plus connu sous le nom de “TICAD”. Invité surprise : le Polisario, dont le chef, Brahim Ghali, a reçu un accueil digne d’un chef d’État par le président tunisien, Kaïs Saïed. Un acte “grave et inédit” aux yeux du royaume qui a rappelé son ambassadeur. Cet incident, l’ancien président tunisien, Moncef Marzouki, le regrette encore aujourd’hui. Sollicité par TelQuel, celui qui a dirigé le pays du jasmin au lendemain du printemps arabe, de 2011 à 2014, dit avoir été “indigné par cette réception qui rompt avec la politique de neutralité et de maintien des meilleures relations avec les frères en dispute”. Très critique à l’égard de son successeur au palais de Carthage (élu en 2019), il promet un retour à la normale entre les deux pays dès l’éviction de Kaïs…