C’est un rendez-vous annuel pour les militants marocains à Paris. Ce 29 octobre, des dizaines d’entre eux se sont donné rendez-vous devant la brasserie Lipp pour commémorer la disparition de Mehdi Ben Barka, survenue en 1965. 57 ans après le tragique évènement, force est de constater que le temps n’a pas eu raison du combat “pour la vérité et la justice” de la famille de l’ancien leader de la gauche. Un long combat qui se heurte au refus des Etats impliqués dans sa disparition, principalement le Maroc et la France, de répondre favorablement aux demandes de la justice. “C’est la plus longue instruction judiciaire toujours ouverte, nous en sommes au douzième juge d’instruction”, regrette le fils du leader de gauche, Bachir Ben Barka, dans cet entretien.