Durant l’été 2021, Xlinks avait choisi de botter en touche pour ne pas court-circuiter son opération de lancement. “L’emplacement du projet ne se trouve pas dans les territoires contestés, tels que définis par l’ONU”, avait répondu la startup britannique à TelQuel. La prudence affichée par l’entreprise dirigée par Simon Morrish n’avait rien d’anodin. Il s’agissait d’offrir la plus grande exposition médiatique possible au mégaprojet, estimé à 22 milliards de dollars (200 milliards de dirhams). Xlinks prévoit de construire sur 1500 km2 une ferme solaire et un parc éolien qui devront produire à terme 3,6 GW d’électricité, permettant d’injecter, via des câbles sous-marins de 3800 km de long chacun, 10,5 GW d’électricité dans le réseau du Royaume-Uni, pour alimenter 7 millions de foyers britanniques. Si la surface foncière où implanter les panneaux et éoliennes avait déjà…