La mort de Meriem, le drame de trop. Dans la nuit du 6 au 7 septembre, Meriem, 14 ans, est décédée des suites d’un avortement clandestin pratiqué au domicile de son violeur, à 15 kilomètres de Midelt. Loin d’être un cas isolé, 600 à 800 avortements clandestins, qui font plusieurs victimes, seraient enregistrés chaque jour au Maroc, selon les associations qui militent pour le droit à l’avortement. Lors d’une manifestation organisée le 28 septembre à Rabat, des militantes féministes ont rendu hommage à l’adolescente, et aux multiples victimes qu’engendre le recours aux avortements clandestins, exprimant ainsi leur indignation face au contexte juridique empêchant les femmes de disposer de leur corps et de jouir du droit à l’avortement.
