Omar Raddad pourrait bientôt être innocenté du meurtre dont il reste accusé depuis 1991. Le 19 mai, sa défense a présenté devant la commission d’instruction de la Cour de révision de nouveaux éléments “de nature à établir l’innocence du condamné ou à faire naître un doute sur sa culpabilité”. Les éléments ? Une enquête menée discrètement par la Brigade territoriale (BT) de la gendarmerie de Nice, entre 2002 et 2004, qui avait mis au jour une piste plausible dans le meurtre violent de Ghislaine Marchal. TelQuel a pu consulter, en exclusivité, certains procès-verbaux synthétisant cette investigation, inconnue du grand public jusqu’ici. En voici les détails.
Un témoignage clé… oublié
Pour comprendre l’importance de cette thèse, il faut remonter vingt ans en arrière. Plus exactement…