Algérie : Djamel Kehal Medjdoub nommé patron du renseignement extérieur

Le chef d’État-Major de l’armée algérienne Saïd Chanegriha a nommé, samedi, le général-major Djamel Kehal Medjdoub en tant que directeur général de la documentation et de la sécurité extérieure (renseignement extérieur), succédant ainsi à Nour-Eddine Mekri, limogé pour “faits graves”.

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Filmé et retransmis pendant un quart d’heure sur la chaîne publique algérienne, les images de l'entraînement "Al-Hazm 2021" montrent des tirs réels de missiles. Crédit: Ministère de la Défense nationale algérien

Le général-major Djamel Kehal Medjdoub est devenu officiellement ce samedi 14 mai le nouveau patron du renseignement extérieur algérien, apprend-on auprès de l’agence algérienne de presse APS. Il succède ainsi au controversé Nour-Eddine Mekri, remercié pour “faits graves”.

“Le Général de corps d’armée Saïd Chanegriha, chef d’État-Major de l’Armée nationale populaire, a présidé, ce samedi 14 mai 2022, la cérémonie d’installation officielle du général-major Djamel Kehal, dans les fonctions de directeur général de la documentation et de la sécurité extérieure”, a annoncé un communiqué du ministère algérien de la Défense nationale.

Saïd Chanegriha a ensuite ordonné les cadres de ladite direction de “travailler sous son autorité et d’exécuter ses ordres et ses instructions”, a ajouté la même source.

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Djamel Kehal Medjdoub marque donc son retour au service après avoir été condamné à trois ans de prison ferme par un tribunal militaire algérien. Alors chef de la sécurité et de la protection présidentielle (DGSPP), il n’a été incarcéré qu’un mois. L’homme a été poursuivi dans une affaire de “manquement au devoir professionnel”.

Le général avait été pointé du doigt lors d’une affaire de “tentative d’assassinat” de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, en juillet 2015, lorsque des hommes avaient tenté de s’introduire dans la résidence médicalisée du président. Ils s’étaient repliés suite aux coups de feu des agents de la sécurité présidentielle.

L’incident avait été suivi de lourdes sanctions à l’encontre des officiers de la Garde républicaine, relevant alors du général-major Ahmed Melliani, ainsi que ceux de la DGSPP dirigée par Kehal Medjdoub.