Lors de sa création en 1959, le dirham était presque totalement inconvertible, l’Office des Changes devait donner son accord pour toute transaction. Depuis lors, le dirham s’est inscrit dans un processus de convertibilité croissante.

Ces évolutions font surgir une question naturelle qui suscite la curiosité des observateurs intéressés par ce sujet : le Maroc peut-il franchir les quelques pas qui lui restent pour l’achèvement de ce processus et l’adoption par conséquent de la convertibilité totale du dirham ?

Préfacé par l’ancien ministre de l’Économie et des Finances Fathallah Oualalou, cet ouvrage aboutit à la principale conclusion suivante : le dirham est déjà totalement convertible sur le plan macroéconomique, mais d’une manière désordonnée.

Pour réajuster ce régime atypique, Omar Bakkou, spécialiste en politique de change, propose un plan de réforme destiné à organiser la transition vers un autre qualifié de “régime de convertibilité ordonnée”.

Soit un régime fondé sur des règles qui le rendent, d’une part, compatible avec le modèle libéral adopté par le Maroc depuis le début des années 1990 et, d’autre part, efficace sur le plan de la régulation des transactions économiques du Maroc avec l’étranger.

La convertibilité du dirham en question, manifeste pour la transition d’une convertibilité désordonnée à une convertibilité ordonnée, Omar Bakkou, aux éditions Imprimerie El Maârif El Jadida, 2021.

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