Un cours du baril de Brent qui frôle les 140 dollars : par ricochet, l’éclatement du conflit en Ukraine remet au goût du jour dans le Royaume la polémique jamais éteinte des marges captées par les distributeurs. La flambée des prix des produits énergétiques engendre une réaction en chaîne, allant d’un taux d’inflation en croissance rapide sur des produits de grande consommation, jusqu’à la grogne des transporteurs. Ces derniers, face à un diesel à plus de 11 dirhams et un super à quasiment 13 dirhams (les deux types de carburants chevauchant une tendance haussière qui n’est pas près de s’essouffler), viennent d’amorcer un débrayage de trois jours. Malgré la pression, le gouvernement tient bon. Pas question de fixer les prix à des niveaux abordables. L’Exécutif a rejeté la proposition de la Confédération démocratique du travail (CDT de plafonner les marges sur les carburants et de réactiver la…